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Critères de sélection

Anna Sofia França

Le Terminus documentaire présente une journée à la gare de Waterloo au cours de la période de 24 heures, des activités quotidiennes, des relations entre les personnes qui passent et travaillent à cette station, des événements et des histoires de personnes qui traversent cet espace commun. Cette représentation est un moyen de revivre et de documenter le passé et démontre une certaine volonté d'hériter cet espace de la vie sociale et quotidienne d'une époque. De ce documentaire, nous pouvons voir la représentation anglaise du patrimoine ferroviaire et l'importance du cinéma comme source documentaire.

 

Le documentaire présente plusieurs types d'interactions sociales dans un espace de va-et- vient quotidien de personnes qui, en plus de leur aspect architectural et industriel, représentent une mémoire importante dans la mémoire collective humaine. Avec cela, nous pensons qu'il est cohérent d'analyser cet espace physique de la représentation du train au 20e siècle dans le documentaire comme support à la formation d'une mémoire collective, c'est-à-dire la représentation de la vie quotidienne de ces espaces à travers des histoires quotidiennes et le mouvement dans ces stations dans ces espaces.

 

On voit dans ce documentaire une concentration et un transit des individus et de leurs différentes identités. Il reflète également un aspect social et démocratique des gares d'Angleterre à cette époque. Nous voyons que tout le monde a utilisé le train, le documentaire qui montre qu'en une seule journée, il était possible d'interagir et d'utiliser la gare pour différentes personnes, de différentes ethnies, religions et âges. Cette coexistence montre une grande diversité d'intentions individuelles qui constituent une communauté, ce qui nous conduit à la création d'une mémoire collective (Halbwachs, 1925) dans cet espace.

La représentation de la gare à travers de le cinéma, sa fonction, sa symbolique et son architecture, représentent le fonctionnement de la société moderne, montrant les habitudes et les coutumes, documentant une époque et leur compréhension. Ainsi, je voudrais considérer la gare dans cette étude comme un « lieu de mémoire » (Pierre Nora, 1993).  Le film d'Hugo Cabret représentent de grande station avec leur architecture et leur mouvement, décrivant la vie quotidienne de ces stations au milieu du XXe siècle. On peut voir dans ces films une concentration et un transit des individus et de leurs différentes identités. Cette coexistence montre une grande diversité d'intentions individuelles qui constituent une collectivité, ce qui nous conduit à la création d'une mémoire collective (Halbwachs, 1925) dans cet espace.

Le film « hugo cabret » c'est un film américainqui a été tourné à Londres, mais le film se déroule à Paris. La Gare Montparnasse est une gare ferroviaire située dans le quartier Montparnasse, dans le 14e arrondissement de Paris. La gare a été ouverte en 1840 et reconstruite en 1952, et est devenue célèbre après le déraillement qui a eu lieu en octobre 1895. La gare a été presque complètement détruite, mais seul le hall d'arrivée du train et une partie de la façade ont été détruits. Invention d'Hugo Cabret est le seul film à avoir recréé ce déraillement. La différence est que le film se déroule en 1931, mais le déraillement s'est passé en 1895.

La représentation à travers des films montre la vie de ces sociétés qui se manifeste à travers la mémoire d'objets et de lieux, que nous pouvons considérer comme des documents/monuments préservés par ce médium de communication cinématographique. Ainsi, le récit de ces films transforme la gare en monument, permettant de relier le concept de « Lieu de Mémoire » à gare de Montparnasse. Il est également possible de débattre de la question de la préservation du patrimoine ferroviaire et du dialogue entre le patrimoine et ses téléspectateurs représentés à travers des films/documentaires, qui attribuent une valeur à cette forme de documentation.

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